Recherche d'informations

[Abigail arrive de la banlieue]

Abigail venait de la banlieue, elle avait réussit à se sauver de son assaillant, mais elle avait tout de même de nombreuses questions! La bibliothèque était sûrement la meilleure place pour trouver de l'information sur les sorciers de Cloverdale, ou encore mieux en apprendre encore plus sur la ville et ses légendes!

Un ordinateur était à la disposition des visiteurs pour faire des recherches, mais ce genre de système de retournait jamais les bonnes informations! Abigail décida donc de trouver une bibliothécaire et de lui demander l'information directement!

Il y avait sûrement quelqu'un dans cette bibliothèque, c'est tellement grand que je trouverai sûrement ce que je cherche!

Vraisemsablement, il n'y avait personne dans cette bibliothèque, elle était pourtant ouverte au public et des gens circulaient! Aucun d'entre-eux semblaient être le responsable ici!

Elle était peut-être sur sont heure de lunch ...

Elle décida donc de chercher par elle-même dans les rangées dans la section sur les sciences! Habituellement, il y avait une rangée ou deux sur l'occultisme!

(suite de Le Manoir Drekkar)

[Drekkar arrive à la bibliothèque avec sa vieille voiture noire]

Les paupières lourdes, Drekkar montait les marches centrales de la bibliothèque municipale unes à unes. Il restait encore deux heures avant la fermerture de l'édifice pour la nuit, en fait, cela ne le dérangeait pas le moindre du monde. Il aurait bien pu y dormir trois journées consécutives et probablement personne ne serait vraiment venu l'embêté à ce sujet. Il avait l'habitude de dormir la tête entre deux pages d'un encyclopédie, même que cela lui apportait un certain réconfort que de savoir, à son réveil, qu'il s'était effondré à la tâche intellectuelle. De toute façon, un allé simple pour les archives de la ville et il retournerait ensuite paisiblement au royaume des rêves dans son vieux et grand lit douillet.

À l'entrée de la grande salle, Drekkar apperçu la vieille petite bibliothécaire des jours précédant. Elle lisait tout tranquilement un vieux livre de Mary Stewart en se limant doucement les ongles. Elle posa soudainement un regard sévère sur Drekkar qu'il s'empessa d'ignorer en feignant un coup d'oeil sur le balcon de pierre. Sur les grandes tables en face d'elle, se retrouvait deux jeunes hommes, probablement universitaires, dont l'un semblait étudier un encyclopédie biologique et l'autre, plus loin, ronflant sur ce qui avait tout l'air d'être un recueil de textes politico-économiques. Drekkar saisit alors tout les ouvrage se rapportant aux artistes renommés, hébénistes célèbres et scultures fameuses qui avait fait les glorieuses de Cloverdale et s'assit au coin de la table la plus proche. Après très peu de temps, ses paupières commencèrent à se refermer, les ronflements répétitifs du jeune homme de l'autre table avait un effet somnifaire assez puissant sur le moment. Mais c'est alors qu'il entendit des murmures très étranges venant d'une des inombrables rangés de livres à sa droite. À vrai dire, il n'entendait que le murmure conjugué de plusieurs personnes parlant en même temps, des souffles long comme le vent qui lui rappellait les longues prononciations de Gregor dans ses questions. Lachant son livre, il se redressa et vit une ombre derrière une rangé sur les périodique. Une demoiselle en sortit alors presque aussitôt avec trois ouvrages généraux en main et un petit sourrire si simple, mais si charmant.
"Pardonner moi madame, j'avais cru entendre des gens parler..." Dit Drekkar en chuchottant.
Elle lui répondit alors par un autre sourrire flatteur et retourna s'asseoir dos à lui, sur la table juste en face de la sienne. La bibliothécaire quitta sa lecture et observa longuement Drekkar qui se remit au travail. Mais étrangement, d'autres murmure lui parvint à l'oreille. Il ferma les yeux et tenta plus précisemment de localiser la source de ces susurrements de faible intensités.
"Elvariniss... Nerathaa..." Pas de doute, ils provenaient définitivement de elle et pourtant, seul Drekkar entendait ces murmures qui semblaient être totalement dépourvu de sens logique.

Abigail tentait de rester calme, l'homme assis à la table qu'elle venait tout juste de croiser au bout de la rangée l'intriguait. Il ne semblait pas être là par le fruit du hasard, le regard soustrait qu'il à porté sur Abigail lorsqu'elle cherchait un endroit où s'asseoir l'avait attiré, elle sentait une attraction non pas physique, mais bien psychologique, comme si elle était liée à lui d'une manière ou d'une autre!

Doucement, elle s'approcha de la table où l'homme était assis, elle colla les livres contre sa poitrine et murmura :

"Puis-je m'asseoir avec vous? J'aimerais vous poser quelques questions si vous me permettez!"

"Puis-je m'asseoir avec vous? J'aimerais vous poser quelques questions si vous me permettez!"

Le regard fixe de Drekkar quitta sa lattitude et s'éleva au yeux de la charmante demoiselle. En tatonnant de la main droite, il tentait de reprendre ce crayon qu'il avait échapper par inadvertance sur ses livres, tout en essayant de rester le plus sérieux possible. Ses yeux s'étaient considérablement écartillés en entendant la douce question de la jeune femme, mais de sa fierté naturel digne de son rang social, il tenta t'en bien que mal de paraître de fer devant cette demande.
"Ou..oui ?" murmurra-t-il faiblement en regardant quelque chose de plutôt étrange qu'il venait de remarquer derrière l'épaule gauche de la femme.
Une forme difficilement observable, telle une ombre dans la lumière, lui sembla errer vaguement à son dos. De la même façon que précédemment, il reporta son regard à celui de Abigail d'une façon toute naturelle. Drekkar comprit alors que cette chose chuchottante toujours les mêmes paroles, était en fait un esprit errant.

Abigail avait reçu l'autorisation de prendre siège, ce qu'elle fît rapidement.

Elle placa ses livres sur sa gauche, et regarda l'homme droit dans les yeux, il semblait toujours regarder derrière elle, il ne l'a regardait pas réellement. Pourtant personne n'était près d'eux, il ne pouvait donc pas être distrait par d'autres visiteurs!

Abigail lança sa première question:

"Je cherche de l'information sur les sorciers ou la sorcellerie à Cloverdale, on m'a beaucoup parlé de Cloverdale avant que j'arrive et depuis que j'y suis, des choses très étrange arrive, je me suis faite enlevée par un homme qui contrôlait mes mouvements par la force de son esprit et ensuite quelqu'un l'a arrêté et l'appellant sorcier!"

Abigail avait bien mise l'accent sur le mot SORCIER ...

[arrivé de chez lui à pied, pour l'apprentissage des compétences]

Ordog arriva dans la bibliothèque frais et dispo, remis de son entraînement d'hier soir. À peine avait-il franchi le seuil de cet antre du savoir qu'un picotement lui traversa l'échine. Il se sentit écrasé comme par quelque chose de puissant, de très puissant.
Il regarda autour de lui et regarda un couple assez étrange: une jeune fille aux cheveux longs couleur de nuit; un homme, qui semblait jeune, cheveux couleur de lune, et pourtant qui semblait avoir vécu plus d'une fois, pour acquérir le savoir qu'une centaine de vies ne suffit pas à amasser.
Haussant les épaules, il se dirigea vers l'accueil, tournant parfois des regards inquiets derrière lui, toujours en direction du couple.

*Pourquoi je fais ça? Aurais-je peur? Ha! Peur? Peur! Mais... de quoi?*

Il s'arrêta enfin devant l'accueil et, après quelques secondes de silence, s'adressa doucement à la jeune fille qui était assisse derrière son bureau.

"Mademoiselle?"

L'employée releva légèrement la tête; elle haussa un sourcil interrogateur. Apparemment, cette mimique en disait long sur ses pensées.
Sûrement quelque chose du genre: allez, ducon, accouche je dois être chez moi ce soir, alors bouge ou je t'explose!
Mais elle se contenta d'un sourire vaguement artificiel.

"Vous désirez, monsieur?"

Ordog se prit à sourire. On ne lui avait pas donné du monsieur depuis pas mal de temps, quoique ce genre de supériorité n'était pas des plus satisfaisantes.

"J'aurais besoin d'ouvrages traitant de la peinture, enfin, d'histoire de la peinture; de quelques essais sur le paranormal, le surnaturel, voire sur la théologie occulte du moyen-âge. Et... un livre de cuisine."

Nouveau sourcil levé. Nouveau sourire de la part d'Ordog. Peut-être que demander un livre de recettes détendait l'atmosphère, inspirait la confiance.

"De cuisine française, même! On sous-estime bien trop ces mangeurs de fromage!"

Ordog arriva ainsi à arracher un sourire à l'employée, qui nota quelques références sur un papier et le lui donna. Ordog se frotta la nuque.

"Ha... Je ne suis pas très doué en bibliothèques; pourriez-vous... me ramener ces livres? si cela ne vous dérange pas, bien entendu."

Au moment où la jeune fille allait lui refuser et lui dire d'aller les chercher lui-même, il lui retendit le papier, avec un autre papier, vert et odorant. Un papier que les Hommes vénèrent. Un simple petit papier vert avec quelques chiffres dessus.

"Ce serait très aimable à vous."

La jeune fille se leva précipitamment et alla chercher les bouquins. Il lança un regard derrière ses épaules, juste assez pour entrevoir à nouveau ce couple. C'étaient ces deux personnes qui avaient retenu son attention. Pourquoi? Pourquoi eux, et pas l'employée?

*Parce que...*

Ordog n'osait même pas le murmurer, ni le dire dans sa tête. Pourquoi, qui pouvait lire les pensées, qui?

*Les gens comme moi, les gens comme eux; les sorciers...*

[Vous vous rendez compte que soudain la bibliothèque est vide… il ne reste que vous 3, même plus d’archiviste ou de réceptionniste…]

Tim entra dans la bibliothèque. Il avait marché pendant plus d'une heure et n'avait pas perdu le fil de ses pensées pendant tout ce temps. Il avait presque eu la chance d'apprendre la bande sonore par coeur tellement il l'avait écouté en boucle.

Il passa le tourniquet et son mal de tête entra en action. C'était comme s'il avait franchi un mur. Il serra les dents et espéra que sa ne dure pas.

Un homme attendait devant l'accueil et deux autres personnes étaient atablé devant plusieurs bouquin. La bibliothèque semblait vide mais l'heure n'était pas aux vérifications d'achalandage. Il passa l'accueil pour ce diriger directement aux archives de cloverdale.

Abigaïl se retourne un moment pour jeter un regard autour d'elle ... il n'y avait plus personne, la réceptionniste et les autres visiteurs étaient tous disparus et deux nouveaux arrivants étaient postés près de l'entrée!

Abigaïl avait l'impression d'être à la mauvaise place au mauvais moment ...

L'homme devant elle ne semblait pas trop bavard et les nouveaux venus, ne semblait pas être ici pour découvrir les joies de la lecture, du moins à leur allure!

Abigail se leva tranquillement et dis à l'homme assis devant elle:

"Je dois quitter, je ressens un sentiment étrange ... cette ville va me rendre complètement folle!"

Abigaïl se dirigea vers les rangées de la bibliothèque en espérant trouver une sortie de secours près de là, elle ne voulait pas sortir par l'entrée principale!

Où vas-tu sorcière !!! Ces mots résonnèrent dans la tête d’Abigail. On entendit alors toutes les portes du bâtiment claquer. Une sensation pesante se fit alors dans la grande salle de la bibliothèque.

La pièce vibra alors :

Drekkar ! Est-ce comme ceci que tu continues mes travaux ? Est-ce ainsi que tu crois arriver à ce que je possède ? Ne te méprends pas ! Ce que je t’ai donné je peux aussi bien le reprendre. Petits sorciers que vous êtes tous ! Pensez vous donc que votre pouvoir vous est acquis ?


Les livres volèrent alors dans la pièce percutant avec violence tout ce qu’ils étaient capable de toucher…

Les quelques mots qu'Abigail avait amenés aux oreilles de Drekkar semblaient tout simplement ne pas provoqués aucune réaction sur lui. Il fixait toujours et inconditionnellement cet esprit au dessus l'épaule de la jeune femme. Ces mouvements étaient étranges, pleins d'une certaine nervosité typique d'une personne cherchant à se sauver d'un malheur infâme. Bien qu'Abigail ne sembla pas réagir à la première action de l'esprit pour la dégager de la table, une seconde poussé vint finalement légèrement onduler ses cheveux. À ce contact, elle se leva tranquillement et dit à Drekkar, assit devant elle:
"Je dois quitter, je ressens un sentiment étrange ... cette ville va me rendre complètement folle!"
"Elle le ressent" se dit alors Drekkar complètement surpris qu'un esprit d'une si faible puissance comme lui puisse avoir eu un contact physique et émotionnel avec elle. Concentré dans un questionnement fort dubitatif en ce qui attrayait à un possible contact entre Abigail et un esprit quelconque, Drekkar avait entièrement outrepassé sa vigilance habituelle et de ce fait, n'avait pas remarqué que la pièce contenait maintenant que quatres personnes en chairs. D'un fort vent venant de partout et de nul part en même temps, une voix parmi les respirations accélérées et les petits cris de surprise, s'éleva.

"Drekkar ! Est-ce comme ceci que tu continues mes travaux ? Est-ce ainsi que tu crois arriver à ce que je possède ? Ne te méprends pas ! Ce que je t’ai donné je peux aussi bien le reprendre. Petits sorciers que vous êtes tous ! Pensez vous donc que votre pouvoir vous est acquis ?" Dit alors Gregor de sa sombre voix de tenor.
"Gregor !" cria Drekkar en se levant, "Peut-être qu'avec plus d'information qu'une simple image gravée dans mes tristes souvenirs, je pourrais cherché ailleurs que dans un vieux ramassi d'archives ! Cette boîte semble être complètement inconnu des récits de Cloverdale, il te faudra m'offrir un autre indice, sinon je crois bien qu'elle ne sera découverte que par hasard ."

À ces mots, Drekkar sentit un regard inconnu se tourner vers lui. À la mention de cette boîte, cet inconnu avait étrangement surmonté les livres sifflant au dessus de sa tête et s'était arrêté un instant à fixé Drekkar. Et pourtant, toujours en essayant de trouver désespérement une sortie de secours, Abigail ne semblait plus être poursuivie par cet esprit étrange qui antérieurement l'avait enlassé lorsqu'elle était assise. Au plafond, dans ce dôme artistique de couleur marbre blanc, flottait depuis maintenant trentes secondes déjà l'esprit vile de Gregor, attendant patiemment la réaction des occupants. Est-ce que Drekkar était le seul à l'apercevoir ?

Ordog sursauta, il ne put s'en empêcher. Il venait de comprendre: l'impression ne venait pas du couple dans la bibliothèque, ni de la bibliothèque elle-même. C'était bien pire...

*Bord... !*

Ordog dégaina rapidement le couteau d'obsidienne qu'il gardait à sa ceinture, caché par son manteau. Une lame n'était sûrement d'aucun recours contre ça, mais on ne savait jamais.
Portant son bras pour se protéger le visage et les yeux, il les plissa pour tenter de distinguer quelque chose à travers l'imbroglio de pages et de couvertures, le tourbillons de connaissances.
Les livres volaient en tous sens, claquaient, hurlaient, vivaient.

Ordog savait désormais qu'il n'était pas arrivé là par pure coïncidence; les autres étaient comme lui, il était comme eux.
Peut-être savaient-ils faire plus de chose que lui, peut-être pas...

*Mais on s'en fout!*

Il n'était pas approprié de deviner qui était le plus fort ou la plus forte dans une situation aussi cocasse, et cocassement dangereuse!
Il se prit à hurler:

"À couveeeeert!"

Puis il sauta derrière le bureau de l'accueil et se réfugia dessous. Certes, ce n'était pas très héroïque, mais il préférait être un lâche sain et sauf qu'un héros stupide couvert d'hématomes.
Pendant quelques secondes, il réfléchit à une fuite désespérée vers la sortie, mais préféra rester là où il était, plutôt qu'au milieu de ces fichus bouquins.
Enfin, il lui vint une idée: après tout, c'était un bon moyen de s'entraîner, non? Faire ses preuves avec son couteau contre des adversaires plus ou moins dangereux? Pourquoi pas...
Et il pourrait peut-être tester son don? S'entailler un peu le visage et le recouvrir de sang afin de se protéger, c'était une idée assez bonne, pour savoir si la consistance de ses globules rouges était assez suffisante pour résister à un projectile.

Recroquevillé sous le minuscule bureau, il entreprit de s'arracher des bouts de peau avec son couteau. Bientôt, il sentit le sang qui battait la chamade dans ses tempes, puis sur ses tempes. Ses yeux étaient poisseux, mais il distinguait encore ce qui l'entourait; moins bien que normalement, mais suffisamment pour y voir clair.
Il répéta l'opération sur ses mains qui devinrent écarlates. Son coeur battait à tout rompre, mais il pouvait tenir le choc encore quelques temps.

*Demain, j'aurais la pire gueule de bois de toute ma vie...*

Il se précipita hors de sa cachette lorsqu'il entendit l'homme crier; l'homme si jeune qui semblait si vieux. Ordog ne comprenait rien à ce charabia mais il tendit quand même l'oreille.

*Gregor... Gregor? Non, ça ne me dit rien...*

Au moment où il entra dans le tourbillon, il poussa un petit cri lorsqu'il sentit, vit une forme au plafond. C'était de là que venait l'mpression de malaise, c'était ça la cause de ce chaos miniature.

"Seigneur..." murmura Ordog.

La magie existe ! C'était les seules mots qu'il pensait formulé lorsqu'un vent de tempête ce leva d'une pièce close pour arraché tout sur son passage. Ses vêtement claquaient au vent et il eu par bonheur la chance d'évité un atlas géographique. La magie existe pensa t'il encore lorsqu'il sentit son crâne brûlé au rythme des pulsations de la pièce. Comme si elle avait maintenant une vie, une âme. Une voix résonna dans la pièce. Le genre de voix qui nous suggère de nous agenouillé devant sa puissance.

La voix interpella Drekkar. Un nom connu de Tim mais pour le moment il combattait ses propres démons. Il sentit le sang perlé de son nez. La pression sur son crane était insupportable. Il vit un homme non loin de lui regardé vers un nuage de papiers et de reliures ce levé et hurlé vers le ciel. Provoquant la voix divine. Parlant d'une boîte et d'indice supplémentaire pour l'atteindre. Tim reconnu l'homme.

C'était bien Jyn Drekkar. Les mains appuyés sur la table il semblait en plein combat. Il était la cible de tout ce vent. Des livres l'évitaient sans cesse de peu et des papiers s'accumulaient le long de ses jambes. Drekkar jeta un coup d'oeil vers lui. Comme pour vérifier une présence. C'est alors que par malchance il regarda à son tour vers le ciel.

La magie existe ce répéta Tim. Quand on ne peut plus expliqué ce qui nous entoure. Quand la dernière flamme de doute s'éteint pour faire place à un monde obscur.

Les livres volaient dans la pièce, les pages claquaient aux oreilles d'Abigaïl tel un concert infernal. Elle sortit des rangées pour pouvoir regarder la scène de plus près. Malgré une peur intense, elle devait regarder, son esprit était comme lié aux évènements actuels!

L'homme avec qui elle parlait il y a quelques instants semblaient combattre une force brute, la force à l'état pur... La voix avait parlé de Drekkar, ce devais être le vieil homme et puis Gregor, ce devais être ... l'autre entité.

Abigaïl avait lu et entendu beaucoup sur Cloverdale, mais en ce moment, on était loin des histoires de vieillards au coin d'une table, on était carrément dans une intervention spirituelle très intense!

Abigail se baissa pour éviter un livre qui se poursuivit sa route jusqu'à Drekkar, celui-ci l'évita de quelques pouces et poursuivi sa danse spirituelle avec une présence inconnue!

Il fallait faire quelque chose, malgré son impuissance face à la situation, Abigaïl s'approcha tranquillement du tourbillon de livres ... à chaque pas son coeur débattait encore plus fort, et à chaque pas elle sentait en elle une présence ... une force qui lui permettait de continuer à avancer ... jusqu'à être à quelques pas de Drekkar!

Abigaïl s'écria: "Je suis là monsieur Drekkar, je suis là près de vous!"

Tim resta un moment au centre de ce carnage avant d'être le premier à s'exprimer. Son mal de tête était partie. C'était vraiment plaisant de ce savoir en si bonne compagnie. Il ne pu s'empêcher de rire aux éclats. Il grimpa sur une table qui n'avait pas été renversé. Et avec le sourire il lança :

- Bienvenue à notre émission de télédiversité ! Voici la question du jour ! Comment reconnaître un magicien !

Choix - A - Un vieil homme qui défi un plafond !
Choix - B - Une femme qui ce tient a ses côtés !
Choix - C - Un autre type avec une dague !

Dépêcher-vous trente seconde avant la réponse final !

Il sortit son appareil photo. Il avait l'intention de faire une photographie panoramique et tout doucement il tourna sur lui même en prenant à répétition les prises.

- Je suppose que vous avez un sortilège pour réparer les dégâts ? Ah moins que vous avez l'intention d'être mes témoins. Un groupe de jeunes punk qui on tout saccagé sur leur passage ! Sa va faire les nouvelles de 20 heures et être sur tous les canaux.

Il continua sa danse et termina ce qui serait une excellente prise de vue.

- Votre réponse ?

Ortdog ne put s'empêcher de sourire à la vue de cet homme qui était monté sur une table et lançait des boutades. Comme si de rien n'était. Ordog ne put s'empêcher de sourire.
Le sang rentrait petit à petit dans son corps, laissant ses mains et son visage à découvert. Il regarda autour de lui le désastre.
Il se pencha, prit un livre et l'ouvrit.

Essai sur la démonologie moyennageuse

Nouveau sourire. Hasard, pure coïncidence, destin, auto-suggestion? Sorcellerie. Secouant un peu sa tête et ses cheveux en désordre, il jeta un oeil à l'homme qui semblait si joyeux.

"À tout hasard, je dirais les réponses A, B et C. Et je rajouterais même une réponse D: un journaliste un peu excentrique!"

Il rangea son couteau dans sa poche et regarda les bouquins. Il y avait aussi le recueil sur la peinture. La sorcellerie était à l'oeuvre, à coup sûr.
Par contre, pas de bouquins sur la cuisine. C'était dommage, mais c'était juste une diversion; Ordog n'avait que faire de ces ouvrages. La cuisine était un art, comme la peinture. On ne l'apprenait pas dans les bouquins, c'était un don inné. Un peu comme la magie.

Lentement, livres sous le bras, il prit la direction de la sortie, sans jeter un seul coup d'oeil aux autres personnes, bien qu'il ait mémorisé leur visage. Il avançait prudemment au milieu de livres entassés en montagnes qui tanguaient dangereusement et de tables renversés, brisées.
Il s'arrêta et, sans tourner le dos, déclara, réprimant quelques frissons:

"Ecoutez. J'ai vu cette chose. Je suppose que vous l'avez vu, vous aussi. Nous n'étions pas là par hasard... Je ne veux pas être mêlé à tout ça, ça dépasse mon entendement. Moi-même je mets en péril ma santé mental. Mon, si l'on tourne un remake de poltergeist, tant mieux. Sinon, tant pis pour moi.
Ce fut un plaisir..."

Il ouvrit la porte de la bibliothèque et alla dehors. Il faisait frais. Ordog chancela. Il était à deux doigts de vomir, de hurler ou d'éclater d'un rire de dément, de fou. Il lui faudrait une bonne dose de calmants pour tenter d'oublier.
Mais il n'oublierait pas, il en était certain. C'était ça qui lui faisait le plus peur. Plus que ces trois personnes, plus que les livres qui tournoient, plus que la forme qui flottait au plafond.

*Gregor... Drekkar... Deux noms... Il va me falloir des mouchards...*

Il se mit à marcher en regardant le ciel.

Abigail s'est trouvé à crier en même temps que le calme plat se rabatti dans la bibliothèque, son cri se répercuta entre les murs de la bibliothèque pendant quelques secondes!

La scène fût étrange, son sang-froid habituel commençait à se faire rare, surtout avec un homme étrange debout sur un des bureaux!

"Vous croyez vraiment que c'est le temps de dire des sotises?", lui lança Abigail en s'asseyant à une table comme pour reprendre ses esprits!

L'autre homme avait fuit la scène, ce qu'elle aurait dû faire elle ici en temps normal, mais elle avait l'impression qu'elle devait rester...

Elle tassa un livre ouvert devant elle, et se coucha la tête sur la tête en se servant de ses bras comme oreiller ... comme pour essayer de se calmer!

*Que se passe-t-il dans cette damnée ville?*

Après la disparition de Gregor et de Mortimer Ordog, Drekkar mit du temps avant de sortir de cette transe plutôt tranquille qui le maintenait concentré vers les hauteurs du dôme de la bibliothèque. Les quelques paroles de Tim Spirit, bien qu'elles étaient probablement sans aucune cohérence, firent ouvrir l'oreille de Drekkar vers cette voix qui lui semblait familière. Le voyant prendre ces photos d'une manière professionnelle, mais tout autant maladroite, il devina que cet homme était ce journaliste indépendant qui travaillait parfois pour le "Cloverdale Sun", ce journal régional à saveur populiste dont il en commentait parfois même certaines nouvelles sur la télévision d'état.

"M.Spirit" dit alors Drekkar en s'avançant tranquillement tout en poussant légèrement du bout du pied les quelques livres et ouvrages qui lui barraient partiellement la route. " Vous devriez vous asseoir mon cher, cette pointe de folie que je remarque à l'instant n'est point appréciée par les directeurs éditoriaux de Cloverdale." Il lui sourit. "Tenez, prenez ce papier que je puisse y inscrire mon numéro de téléphone et mes excuses pour l'incident précédent. Vous le remettrez à la première personne qui entrera ici durant mon absence, j'ai quelques mots à addresser à la demoiselle assise là bas. Bien sûr, j'apprécierais audacieusement votre attente en ses lieux si vous pourriez m'offrir une demi-heure de votre patience, nous avons toujours une exposition à allez voir, n'est-ce pas ?"

À ces mots, Drekkar tourna brusquement les talons vers la dame atterrée par les évènements précédents. À sa droite, il lui posa amicalement la paume de la main sur l'épaule. "Vous vous portez mieux?" Demanda-t-il. "Je comprends que votre journée fut difficile, mais je vous demanderais de me suivre quelques instants, j'aurais quelques questions à vous posez qui pourraient fortement influencer vos prochaines actions et votre façon de percevoir votre monde ambiant. Vous appelleriez-vous Neratha Elvarinis par un quelconque hasard?"
Tout en lui prodiguant cette petite question avec un court sourrire au coin du menton, Drekkar lui prit l'avant-bras d'une façon courtoise et l'invita à le suivre dans la salle des Esprits.

Abigail sentit toute la chaleur réconfortante de la main de Drekkar. Elle se leva donc le visage et regarda Drekkar:

"Je vais mieux merci, mais je dois dire que je ne comprends pas trop encore!" Es-ce que j'ai bien vu?"

Abigail n'avait pas l'intention de rester là, avec cet homme qu'elle connaissait pas et qui venait de vivre une expérience très étrange! Elle se leva donc, pour prendre ses choses et saluer tout ce beau monde, mais elle fit demi-tour rapidement lorsqu'elle entendit Drekkar l'appeller

"Neratha Elvarinis"

Bien qu'à la première vue, ce nom n'était pas le sien, elle sentit en elle une flamme, une étincelle ... qui répondit à sa place!

"Comment avez-vous appris mon nom sorcier?"

Les traits du visage d'Abigail s'étira de stupéfaction, elle n'en croyait pas ses propres mots. Vraisemsablement, il y avait quelquechose, et cet homme pouvait l'aider!

Abigail revint près de l'homme et en le fixant dans les yeux :

"Allons-y!"

[Drekkar et Abigail partirent vers la salle des Esprits]

Tim n'allait tout de même pas en rester là. Il décida de les suivres. De voir ce qui ce cachait. Nom de sorcier ? Savoir qu'il n'était pas le seul à avoir eu une journée difficile était plutôt intéressant. Ils n'étaient pas difficile à suivre. Leur conversation était un délice à écouter et indiquait sans cesse leur position. Soudain, plus aucun son. Il accéléra histoire de trouvé la raison de ce silence mais ils avaient disparu. Aucune trace nul part. Ils sétaient tout simplement évaporé dans la nature. Encore une fois la vérité n'était pas à porté pour tim. Il changea la pellicule de son appareil photo. Quitta le bâtiment en maudissant sa malchance. Il ne lui restait qu'à suivre le cour des événements. Mr. Drekkar lui avait donné rendez vous à la gallerie d'art. Sans doute pour une bonne raison.

Pour la tenue, il avait tout de même de la chance. Depuis plus de deux semaines, il avait oublié un complet à la blanchisserie. Un petit détour, ensuite on ce fait beau dans une salle de bain de restaurant et on est prêt pour le bal. En fouillant dans ses poches, il chercha instinctivement de quoi fumée.

( Suite Gallerie D'art )