Nom de Sorcier : Hymne.
Nom Humain : Nainïe Florales.
Ages : Fait 30 ans, en a 20.
Caste : Elémentaliste
Description Physique : Femme, le teint pâle quoi que les rougeurs fréquentes, les cheveux hirsutes et noirs caramélisés, les yeux d’un turquoise strié d’argent glacial et sévère, prétentieux. De taille plutôt petite, 1m65, loin d’être ronde cependant, la peau glisse sur les os sans qu’une moindre couche de graisse ne rende moins squelettique les mouvements, elle se révèle sans mâcher ses mots d’une maigreur maladive. Ses vêtements sont chics, elle adore les longues robes aux multiples jupons piqués ensembles et aux corsages qui remontent la poitrine avec exagération.
Description Mentale : Prétentieuse, froide, orgueilleuse, thuriféraire dans ses paroles et ses actions. Légèrement obscène dans ses paroles et dure dans ses jugements, elle peut se révéler d’une douceur attachante quand elle s’attache aux individus. Timide et réservée, sa solitude la rend parfois animeuse.
Description de son Don inné: Les pores de sa peau sécrètent un liquide inodore et invisible, à la sensation brûlante au contact, qui s’avère être un poison fort qui paralyse plus ou moins en fonction du contact l’organe qui a touché.
Activité humaine : Herboriste, elle confectionne des médicaments et des tisanes pour les individus qui la sollicitent. Perfectionniste dans sa spécificité, ses produits sont d’une grande qualité.
Objets : Une racine de Grand Cèdre Bleu qu’elle garde toujours précieusement dans un sac de lin croché à l’un de ses nombreux jupons.
Histoire :
- Fille d’un couple de fleuristes, elle développe un amour de la plante passionné et doux durant son adolescence, qui s’avère devenir une passion fanatique dans le futur, elle vouera une profonde vénération à la Nature.
- Lors d’une dispute avec sa famille, elle partira vers la ville, baluchon sous le bras, les cheveux noués sur la nuque avec un genre très vieille fille, ce qui attirera l’œillade d’un tenancier de salon de thé. Son originalité de vierge coincée et « pet-sec » feront l’ambiance bourgeoise de l’endroit et cela plaira beaucoup aux clients du troisième âge.
- Le flux sans arrêt grandissant des clients du salon de thé appelé « Le Marylise » devint tel que de jeunes et moins jeunes individus vinrent, et que la bourgeoise sans forme et qui discute avec ses plantes devint très rapidement un problème. Avec une bonne prime de licenciement, la jeune femme s’en retourna à son appartement et à son chômage qui ne dura pas longtemps. La prime lui ayant servit à constituer un capital de base plutôt charnu dans une entreprise de phytothérapie.
- Très solitaire de base, il lui prend parfois de flâner dans les rues, le nez en l’air, les opales rivées sur le ciel à la recherche d’étoiles invisibles, le baladeur sur les oreilles à écouter de la musique celtique en réfléchissant à ce que peuvent bien aller faire les autres individus qui la croisent.
- Une vie plutôt banale, mais lorsqu’un soir de juin chaud et lourd, une bande de jeunes garçons à la verve plus qu’incompréhensible et l’accent de paysan allemand tout en parlant leur bonne vieille langue du pays vinrent attraper la belle pour en faire un jouet de gâteries, un étrange phénomène se produit. Le fait de puiser sans cesse dans les plantes une force cachée pour guérir les maux lui eut sans doute affecté les sens, car chaque parcelle de peau entrée en contact avec la sienne devint mou, flasque, prit de fourmillement incontrôlable, les muscles ne répondant plus. Comme paralysés. En fonction de la force du contact, la paralysie étaient plus ou moins atroce.
- Depuis, elle se réserve d’être trop en contact avec les autres, de peur de faire souffrir, et surtout par orgueil, se sentant en tout point reine d’un univers propre à sa perception des choses.