[S'était retrouvée ici, après 3h30 de marche un peu n'importe où depuis la bibliothèque.]
January releva les yeux. Son visage devint encore plus morne et un regard de dédain vint briser les traits calmes de son visage.
*Joie.*
Un marais. Un marécage. Toute cette boue qui s'étendait à ses pieds.
Il fallait que cette idiote vint se perdre dans cet étang pourris. C'est qu'elle avait des chaussures à talons la pauvre, des nouvelles petites chaussures à talons, qui ne resteraient pas nouvelles longtemps si elle restait dans cette poubelle à perte de vue. Bien sur elle avait toujours le même sens de l'orientation qui lui permettait de se perdre juste en allant checher un livre dans une bibliothèque pas plus grande qu'un sushi-bar. Bien sur elle avait marcher les yeux rivés sur la terre ferme tout le long du trajet et qu'elle n'avais aucune, mais a-u-c-u-n-e idée d'où elle pourrait repartir de cet endroit qui dégageait une odeur que son nez par malchance ne supportait pas. Elle ferma les yeux et pris une grande respiration, pou se rappeller soudainement l'odeur infecte qui venait de lui rentrer par les narines en grande quantité. Ses lèvre soudainement vinrent formées un "o" et un sifflement doux mais égal en sortit. Un oiseau, corbeau plus précisement, sortit de nul part, il était plus grand, plus imposant que ceux habituellement qui nous croassent dans les oreilles à longueur de journée, qui se tiennent en meute, en meute de cent. Il était plus classe, malgré ses ailes un peu tordu, sa tignasse noir au soleil reflètait les ténèbres. ll avait ce charme, des grands oiseaux rois, qui dominent le ciel, de leurs grandes ailes fines. Il ressemblait, à un nuage noir, qui annonce l'arrivé de quelconque malheurs. Le corbeau descendit lentement, en planant légèrement, de manière gracieuse, digne de sa maîtresse, qui l'attendait en bas, le fixant d'un oeil bienvaillant, contente qu'il soit venu vite, à son appel urgent.
"Dit-moi mon trésor, où était-tu? Tu semble si palôt dans ta grande cape noire."
Son corbeau vint atterrir sur une branche d'un vieil arbre mort, à un mètre de la belle. Il tourna son oeil blanc vers elle, son oeil de cristal, on y voyait reflèter le visage pâle de sa dame. Il calomnia une longue complainte, digne d'un chant triste qui venait enivrer le coeur d'un peu de folie.