Nom de Sorcier : Adonya Syrèna
Nom Humain : Mélodie MacDowell
Âge : 28 ans
Caste : Diable.
Description Physique : Adonya possède un visage longiligne et d’un ovale parfait, elle a des yeux vairons, le droit est bleu lapis-lazuli et l’autre est vert émeraude, ils sont entourés par de long et volumineux cils noirs naturellement recourbés, ce qui lui donne un certain charme et un regard envoûtant. Son nez est fin et droit, elle possède une bouche fine aux lèvres pleines et sucrées, bougeant avec grâce à ses moindres sons et laissant découvrir une dentition blanche et parfaitement alignée.
Son visage est entouré d’une cascade de cheveux noirs, longs, fin et soyeux, qu’elle porte le plus souvent détachés, coiffés d’un petit chapeau haut-de-forme, légèrement incliné sur la droite.
Elle mesure 1m72 pour un poids proportionnel à sa taille, Elle a une silhouette fine et élancée, un tant soit peu musclée, une poitrine d’une taille moyenne, ronde et ferme, un ventre plat sans qu’il soit creux. Deux tatouages sont présent sur son corps, l’un se trouve en bas de ses reins, c’est une suite de runes protectrices, l’autre se trouve à l‘intérieur de sa cuisse gauche, il s’agit d’une carte de tarot : la maison Dieu.
Adonya est très féminine et possède une certaine classe, elle raffole des tissus doux et légers, elle aime se vêtir de robes mi-longue noires, ou de corsets et petites jupes. Elle possède de nombreux bijoux, elle aime les perles, l’onyx, l’émeraude et les améthystes. Elle se sert d’une canne pour se déplacer et boite légèrement à cause d‘une malformation de ses hanches qui n'est pas visible.
Description Mentale :Adonya possède un orgueil démesuré, il va de soi qu’elle est supérieure aux petits humains, qui ne servent qu’à être sacrifier au nom de leur toute puissante magie, même si cette pratique reste exceptionnelle, afin de ne pas éveiller les soupçons des chasseurs de sorciers.
Elle voit d’un très mauvais œil les relations inter clan et les surveille de très près, en règle général, un diable, ne doit avoir de relation qu’avec un diable, si ce n’est pour soutirer des informations et elle est très stricte sur ce point ! Mais elle ne peut être partout…
Il lui arrive souvent de se mettre dans des colères noires et il veut mieux ne pas s’attirer ses foudres, surtout lorsqu’elle libère son pouvoir destructeur. D’ailleurs, il vaut mieux éviter de lui manquer de respect, elle le supporterait très mal.
Elle est très ambitieuse et compte bien s’imposer dans la ville grâce à ses pouvoirs et à ses troupes.
Elle est généralement proche des sorciers qui se trouvent dans ses rangs, tant que tout se déroule selon ses plan, elle les tiendra en haute estime, à contrario, elle n’a aucune espèce de compassions pour les autres et pour ceux qui la trahissent, qui seront traqués jusqu’à ce qu’ils passent de vie à trépas.
Elle ne souffre d’aucune morale, elle se contente de parvenir à ses fins par tous les moyens possibles et inimaginables, elle a horreur qu’une chose (ou personne) qu’elle convoite lui résiste.
Description de son Don inné : Son pouvoir réside dans sa voix, selon l’intensité du cri d’Adonya, elle peut briser un simple verre ou assommer ses ennemis.
Elle peut « hypnotiser » ses interlocuteur grâce à sa voix (ce qui est très utile pour soutirer des informations), mais il lui faut une parfaite maîtrise de ses émotions pour se faire.
Activité humaine : Serveuse et pousse la chansonnette à l‘occasion.
Objets : Sa canne noire ornée d’un crâne qui dissimule un fleuret.
Histoire : La discothèque se vidait progressivement et Mélodie se dépêchait de passer derrière les derniers clients, pour ramasser les verres vides des nombreuses tables placées autour de la piste de danse. Ce travail la fatiguait physiquement et l‘obligeait à montrer son handicap aux yeux de tous, elle le détestait, si seulement son père n’était pas mort, si seulement sa mère n’avait pas été la seule héritière et qu’elle n’était pas partie avec le pécule… Alors, elle aurait pu continuer ses études artistiques, elle se serait fait un nom, au lieu de devoir prendre le premier job qu’on lui proposait pour subvenir à ses besoins.
Serveuse, elle avait vu mieux pour son avenir, mais elle s’était promis que les choses ne resteraient éternellement ainsi, elle allait réussir, elle en était intimement persuadée.
En attendant, elle se déplaçait de son pas claudiquant pour rendre la salle d’une extrême propreté.
Ce soir là, à la fin de son service, lorsqu’elle passa la porte réservée aux employés pour se retrouver dans la froideur des premières heures hivernales, elle croisa l’un des clients de la boite qui ne lui était pas inconnu, il se proposa pour la raccompagner et Adonya, épuisée, n’hésita guère longtemps avant d’accepter la proposition. Arrivée devant la porte de son appartement, elle proposa au jeune homme de finir la petite soirée chez elle, il lui fallait décompresser, arrêter de penser à ses parents et à sa misérable vie et c’est en avalant la moitié d’une bouteille de tequila qu’elle trouva son remède.
Les jeunes gens, sous l’emprise de l’alcool, ne tardèrent à parler d’eux, enlevant toute inhibition, elle s’attarda sur son enfance malheureuse, entre son père absent parce qu’il travaillait beaucoup et sa mère qui ne s’était jamais occupée d’elle et la jalousait. Elle lui révéla qu’elle ne trouvait un échappatoire que dans le dessin et le chant pour lesquelles elle était douée, elle avait intégré une école réputée où elle était interne, mais à la mort de son père, tous s’arrêta brutalement, sa mère avait emporté l’argent, ses espoirs et son avenir.
Une histoire ordinaire, pour une fille qui était loin de l’être.
De fil en aiguille, les deux adolescent se rapprochèrent, jusqu’à ce que le jeune homme dépasse la limite qui ne fallait pas franchir et tente d’abuser de notre jeune héroïne, laquelle, incapable de se défendre, poussa le cri le plus strident, le plus perçant qui soit, explosant chaque bibelot qui se trouvait dans la pièce, en blessant son agresseur.
Adonya quitta son domicile, laissant le jeune homme superficiellement blessée au milieu des cadavres de bouteilles, elle était seule et perdue, piquée par le froid de la fraîche matinée, choquée par l’intervention de son camarade, encore plus par la force qui était sortie de sa gorge.
Elle passa plusieurs jours à errer tentant de comprendre ce qu’il s’était passé, ce qu’elle était, au fond d’elle, elle avait toujours su qu’elle était différente, mais elle était loin d’imaginer qu’elle était une sorte de demi-déesse vivante. Elle se demandait si elle était la seule dans ce cas, et l’espérait bien, avoir la totale exclusivité et pouvoir mettre le monde à ses pieds, voilà un projet qui était à la hauteur de son ambition !
Ses questions ne restèrent pas éternellement sans réponse, en effet, le client qu’elle avait ramené chez elle était également un sorcier, qui faisait parti des diables, et lorsqu il reprit conscience, il ne tarda point à prévenir son Big Boss, qu’une jeune sorcière venait d’être révélée.
Adonya reçu une aimable invitation du chef de clan et s’y rendit aussitôt, afin d’en savoir plus sur ce qu’elle était devenue.
Le bureau était remplit d’ombre, le chef s’y dissimulait, sa voix résonnait dans la pièce, semblant sortir des murs, de chaque coin dans la pièce, l’atmosphère y était très tendue et Adonya était loin d’être à son aise, le chef voulait la recruter, il voyait un énorme potentielle en elle, si elle arrivait à gérer ses pouvoirs, chose pour laquelle, il allait bien entendu l’aider.
L’entraînement pour maîtriser son don inné fut rude, mais ce n’était rien, comparé à celui qu’elle dut subir pour maîtriser les pouvoirs des Diables, qui réside dans le sang ou la concentration.
Son maître était doué, froid et sévère, il ne supportait pas l’échec et il n’était pas rare que lorsque à bout de force, Adonya ne réussissait à maîtriser le sort qu’il voulait lui inculquer, il sorte le fouet afin de la punir et lui montrer que les limites du corps n’était qu’une invention de l’esprit et qu’avec assez de hargne et de rage, les diables étaient capables de tout accomplir.
L’enseignement fut fatiguant mais riche et un rapprochement entre le maître et l’élève ne tarda pas, Adonya, en manque de repère, trouvait ce qu’il lui manquait en son chef, un père, sévère mais juste; un ami, qui la comprenait et essayait de la guider; un amant, des plus doué…
La vie coulait paisiblement entre les combats entre sorciers et la recherche de plusieurs artefact ou pierre ensorcelés afin d’asseoir la suprématie des Diables sur les autres clans, les autres races… Jusqu’au jour où le maître disparut sans laisser la moindre trace, Adonya prit alors, temporairement sa place, puisque tel était son désir et qu’elle était la plus qualifiée pour lui succéder. On retrouva le corps du grand chef, à moitié putréfié quelques semaines plus tard, il avait été victime d’un sort fatal, lui si puissant !
Cette nouvelle arracha le cœur de la jeune femme, maintenant âgée de 26 ans, ils avaient passés dix ans, côte à côte, sans que jamais, leur union ne soit menacée.
Certains Diables soupçonnèrent Adonya d’avoir surpassé le Chef et d’avoir voulut prendre sa place en le tuant, mais la plupart d’entres eux, savent à quel point, elle lui était attachée, et que jamais elle n’aurait pu faire une chose pareille.
Quant à elle, ses soupçons se tournent vers le Chef des Spririts, pour lequel leur Maître avait une aversion sans pareil et elle se jura de le venger !
En attendant, voilà deux ans qu’elle est officiellement à la tête des Diables et elle compte bien que son règne soit prospère !