Le "Black Moon"

[est venu de chez lui en courant]

Mortimer était à bout de souffle. Il courait depuis trop longtemps. Et lui qui pensait passer une nuit tranquille! Alors qu'il tentait de s'endormir, un verre de whisky à la main, il avait eu une visite pour le moins... innatendue!
Mortimer ne savait pas si cette visite était une cadeau du ciel ou un traquenard. C'était l'un ou l'autre, voire les deux. Surtout que Mortimer n'était pas expérimenté. Les autres l'étaient peut-être plus.

Il frôla sa poche pour vérifier si le couteau d'obsidienne y était bien; il en soupira presque lorsqu'il sentit l'objet en questionnait, dur et froid, déformant légèrenement sa poche, imperceptiblement. En partant précipitamment, il l'avait mis dans sa poche sans y penser. Or, ne portant pas des pantalons amples, il serait difficile de la sortir. Il s'arrêta dans l'ombre et vérifia que son étui était toujours sur sa ceinture. Soulagé de voir que cette deuxième supposition était vraie elle aussi, il mit avec précautions son arme dans l'étui, puis reprit sa course.

Il courut pendant un bon quart d'heure avant d'arriver au lieu-dit. Dans les ténèbres, des néons mourrants lacéraient la nuit en deux mots couleur de sang: Black Moon. Les néons clignotaient de manière irrégulière, et éclairaient faiblement une porte noire d'où filtrait un rai minuscule de lumière. Par moments, quand les néons s'éteignaient, la rue toute entière était plongée dans l'obscurité. Pas de lampadaires, pas de lumière, rien.
Seule l'enseigne illuminait par accoups la nuit. Mortimer eut une angoisse subite:
Tout d'un coup, il craignait que les néons s'éteignent définitivement et qu'il se retrouve plongé dans le noir total. Qui -que- pouvait bien se cacher dans l'obscurité>. Des choses innomables, sans doute. Pourtant, Mortimer, dans sa jeunesse, n'avait pas eu de terreurs nocturnes.

Une sirène résonna au loin, le tirant de son angoisse. Il s'avança lentement et posa sa main sur la poignée. Elle était brûlante. Alors que le métal est censé être glacé, surtout au beau milieu de la nuit. Et personne n'était entré où sorti depuis que Mortimer était là. Il frisonna.
Des choses étranges se passaient. L'esprit avait parlé d'une boîte, et d'un homme à trouver, apparement facile à trouver.

*Il a aussi dit que la boîte que tout le monde cherchait serait bientôt perdue, et que c'était cette homme qui la possédait.*

Il hésita à tourner la poignée. Que se passerait-il ensuite? Et si on le tuait? Et si on l'assomait? Et s'il n'y avait personne? Et si?
Tremblant, il tourna la poignée et entra dans le bar.

Citation :

Le bar n’était pas plus glorieux que l’allée dans laquelle il était situé. L’éclairage était dans les tons jaunes pâles, certainement que le verre des lampes était tellement ancien. Les chaises ou autres banquettes étaient dans un piteux état et l’entretient du lieu ne rattrapais pas la chose. Le sol était d’un carrelage à petits carreaux qui devait sans doute être blanc avant, là, il y avait tellement de taches et de poussières qu’on pouvait dire qu’il était brun clair sans même exagérer.

Les cinq – six clients qu’il y avait dans le bar avaient tous des airs tristes. Non pas parce que le visage le reflétait, mais plutôt en voyant la situation dans laquelle ils étaient tous réduits. Leurs vêtement était révélateurs de leur statut social : Usées, démodés, sales…

Le barman quant à lui portait une fière barbe blanche. Son visage était marqué de profonds plis. Des yeux complètement plissé par les rides et un gros nez… Le personnage pouvait sans nul doute rappelé ce bonhomme sympathique qui distribue des cadeaux dans un costume rouge, ou alors à une de ces petites statuettes que l’ont met dans le jardin… Il avait en plus le même air réjouis et joyeux. C’est d’ailleurs ce personnage qui pouvait rassuré rien que par sa présence qui réchauffe le cœur dans une sorte de dignité mélanger à de la joie. Il était entrain de discuter ou plutôt de marmonné avec un client au bar en rigolant d’un rire étouffé et discret.

Citation :

L’entrée de Mortimer ne fût même pas remarquée. Sauf par une personne, elle regardait d’ailleurs Mortimer avec un air interrogatoire. C’était un homme immense par sa carrure, il avait l’air tellement ridicule sur sa petite chaise, et ses grosses paluches remplissaient aisément la table. L’homme se touchait les bouts des doigts respectivement, ce qui lui donnait l’air d’un petit garçon bloqué dans le corps d’un rugbyman. Son dos devait être tellement large que déployer une carte routière dessus n’aurait pas été un problème.

Il était seul et son visage observait timidement Mortimer de temps à autre avec toujours le même regards interrogé…

.
.
.

Intérieurement, Mortimer de fut soulagé lorsqu'il fit le tour de bar des yeux. En vérité, il s'attendait à un bar goth ou quelque chose dans le genre, avec des loubards qui se curaient les dents avec leur lame papillon.
S'approchant du comptoir, il salua de la tête le barman, ainsi que les rares clients qui daignaient de le regarder. Il s'adossa sur le comptoir usé et poussiéreux, attendit que le patron s'approche et déclara doucement:

"Hé bien! Qe de tristes mines. Régalez tout le monde, monsieur, c'est ma tournée!"

Sur ce, il sortit son portefeuille, puis en tira un billet qu'il posa sur le comptoir, devant le patron.

"Quant à moi, je prendrais votre spécialité; je suis sûr que vous avez quelque chose d'unique en son genre. Tord-boyaux, bière, vin ou milkshake, je prends ce que vous faites de mieux!"

Il attendit ensuite que le barman le serve, tout en pensant. Le black moon n'était pas ce qu'il pensait être. C'était un endroit miteux où les pauvres bougres du coin venaient trouver un peu de chaleur, ou simplement constater qu'ils étaient atrocement pauvres. Quelques pensées zoliennes affluèrent en lui: alors que d'autres -et il en faisait parti- étaient tranquilles dans un appartement luxueux, sirotant un whisky de douze ans d'âge, d'autres se contentait de ça.
D'un autre côté, il était heureux de constater que l'endroit était peu fréquenté. L'esprit avait été formel: l'objet en question se trouvait ici, et allait être perdu à jamais. Mais... les esprits ne parlent-ils pas par énigmes? Le fait que seule une demi-douzaine de personnes soit présente en ces lieux limitait les risques potentiels et faciliteraient les recherches.

De plus... Mortimer avait déjà une idée sur la personne à qui parler. Peut-être le barman, parce que c'était le seul qui semblait heureux. Mais c'était peut-être juste à des fins commerciales, histoire que les clients ne soient pas déprimés par un autre visage triste, qu'ils aient un peu d'espoir en ce visage de bonhomme satisfait.
Et puis, il y avait cet homme, ce colosse. L'un des seuls à avoir véritablement considéré Mortimer quand il était entré. Dans ces cas, soit les autres cachaient bien leur jeu, mais Mortimer pensait qu'ils n'avaient rien à voir dans l'affaire, du moins pour l'instant.

*Est-ce que je tiens ma "jeune fille"?*

Pour le moment, Mortimer restait au comptoir, tournant le dos à titan qui le regardait de temps en temps.

Au moment ou Mortimer avait annoncé sa tournée tout le monde le regarda en pouffant de rire…
Le vieux bonhomme regarda alors celui-ci avec un air amusé et annonça fortement avec une voix grave. « Elle est bonne celle là » …
Si on observait bien la salle, un détail qui ne sautait pas tout de suite aux yeux…
Mais un détail tellement étrange pour un bar, personne n’avait de verre, d’assiette ou quoi que ce soit sur sa table… Non non, aucunes personnes n’était ici pour faire ce que l’ont fait habituellement dans un bar. Ils étaient tous entrain de discuter calmement. Le barman était derrière un comptoir oui, mais il n’avait rien à servir…

D’ailleurs celui-ci s’approcha de Mortimer et lui souffla discrètement :
« Un peu plus et tu nous aurait fait le spirite agacer par la mocheté du lieu, sacré rigolo toi »
Puis il pouffa de rire…

Quant à l’homme gigantesque, il avait fini par mettre dormir sur sa chaise. Apparemment un coup de barre… Il avait la tête incliné vers le sol et les yeux fermés et sa poitrine suivant une forte réspiration.

[HJ: hé ben, c'est le père noel est une ordure version mercuria!^^]

Mortimer écarquilla les yeux. Effectivement, pas de verre, pas de bouteille, rien. Mortimer déglutit en essayant de faire le moins de bruit possible. Ses craintes se justifiaient. Personne ne semblait agressif, mais, que se passerait-il dans quelques instants? Que ferait-il si ces hommes manifestaient subitement de l'animosité envers lui? Assuremment, une dague ne fait pas le poids contre une avalanche de coups!
Il lui fallait un as pour s'en sortir, et il n'avait pas de main; pas de main potable, du moins. Feindre l'innoncence était inutile: les personnes présententes savaient qu'il était un
spirite. De plus, est-ce que ces hommes mordraient à l'hameçon? Devant une impasse, Mortimer n'hésita plus une seconde, le silence devenant oppressant.

"Bon, hé ben, on ne peut rien vous cacher, hein? Quel comité d'accueil surprenant! Quoi qu'il en soit, j'ai été informé que quelque chose d'important allait se passer ici même. J'aurais préféré que ce soit la Vierge ou le spectre d'Elvis qui m'annonce ça, mais bon!"

Il jeta un coup d'oeil au colosse qui dormait profondément, mais bizarrement.

"La jeune fille, hein?"

Quand Mortimer rouvris la bouche tout le monde le regarda de nouveau. Puis ils se turent tous en regardant celui-ci avec un air crétin. Puis d’un seul coup ils recommencèrent à rire de plus belle. Le barman répondit à voix haute a Mortimer pour que tout le monde entende :

« Euh oui bien sûr l’ami… tu viens d’où toi ? tu t’es pas échappé d’un asile ? Un sorcier fou s’en doute ! Tu cherche quoi ici ? Si tu cherche un club de belote c’est pas par ici ! »

Tout le monde pouffait de rire. On pouvait entendre « encor un qui est tombé de haut »
Ou des noms célèbre comme « Eh ben ça c’est le résultat de la disparition d’Adonya »
Un des clients se leva et pointa Mortimer du doigt en hurlant avec joie :
« Mais vous êtes sûr que c’est un sorcier ? »
Tout le monde le regarda avec un air interrogatoire alors, certains se remirent à rigoler d’autres avaient pris une mine grave. C’est en regardant d’ailleurs ceux à la mine grave que le tenancier répondit :

« Mais bien sûr sinon il n’aurait pas pu ouvrir la porte…tu sais bien qu’il y a des runes dessus »

Les clients se remirent à discuté calmement mais regardant Mortimer avec un air amusé.
Tandis que le tenancier murmura en serrant les dents « J’espère que tu voulais pas te faire une réputation ici » Puis un large sourire remplis alors son visage à nouveau.

L'homme à la grande carrure dormais toujours...

Mortimer secoua la tête. Il aurait bien aimé leur enfoncer sa lame dans leur tête, leur ouvrir le ventre pour leur faire regretter ses brimades, mais il ne ferait que s'enfoncer davantage. D'ailleurs, il en avait déjà trop dit, et chacun de ses phrases entraînait l'hilarité générale.

*Bande de chiens!*

Un rictus rageur lui déchirant le visage, Mortimer leur tourna le dos et alla s'asseoir à une table isolée, plongée dans la pénombre, loin de ces dégénérés miséreux.
Mortimer fulminait. Contre ces hommes, évidemment, mais aussi contre lui. Il s'était retrouvé dans ce bourbier que par sa seule et unique faute.
Maintenant qu'il s'était plus ou moins mis à dos ces huluberlus, enfin, qu'ils ne le considéraient pas à sa juste valeur, il entrait dans une colère noire qu'il tentait de réprimer par tous les moyens.

*La colère est le premier pas vers la déconcentration. Restons calme... Devant tant de bêtise, le silence est de mise.*

Puis il se mit à réfléchir. Il n'y avait pas trente-six solutions. Ces hommes attendaient quelqu'un, mais qui? Mortimer n'en savait rien. Mais apparemment, eux en savaient beaucoup sur lui. Peut-être même que c'était eux qui avaient envoyé l'esprit, quoique Mortimer les voyait mal en spirites. Bien entendu, les apparences sont trompeuses.
Il y avait bien un motif à sa venue, il n'était pas là par hasard. Il aurait bien aimé en savoir plus, mais pas la peine de poser des questions à ses abrutis qui ne pétaient plus haut que leur cul.
Serrant les dents et les poings, Mortimer s'appuya sur la banquette et attendit la suite.

[Drekkar arriva de son manoir en voiture]

"Quelle quiétude malsaine" se disait Drekkar. On aurait dit que les lumières de la rue feignaient d'ouvrir pour ne pas découvrir les ordures et les choses qui vous observaient. Il garra sa voiture directement en face du BlackMoon. Ce n'était pas le temps de chercher un stationnement ou de marcher. Un coup les informations retrouvés et la boîte en sureté, Drekkar partirait au plus sacrant de cette ruelle bordelique à saveure de fungus. En sortant de sa voiture, il ne pu s'empêcher de regarder vers le ciel, lorsqu'il s'apperçu avoir mis le pied dans une petite flaque d'eau, d'où des reflets multicolores et nauséabonds démontraient qu'il n'y avait pas que de l'eau dans cette flaque.

Drekkar ouvrit la porte du bar. Le petit lustre de métal, en guise de clochette, ne faisait maintenant que frappé violament contre la vitre lors de son ouverture. Quelques regards se portait vers lui, ce silence ... Drekkar le détestait.

Mortimer se retourna légèrement quand la porte s'ouvrit. Il se disait que rien ne pouvait lui arriver de pire. Quand il aperçut l'homme qui se tenait dans l'embrasure de la porte, il écarquilla les yeux puis un tic nerveux déforma son visage Mortimer aurait pu reconnaître ce visage entre mille. C'était celui de l'homme qui s'était dressé face à l'esprit dans la bibliothèque. Ou était-ce l'inverse?
Quoi qu'il en soit, Mortimer se dit que le hasard n'existait pas, du moins pour les sorciers, à moins que les dits sorciers aient une conception du hasard. Il avait lu un ouvrage qui qualifiait le hasard comme une pâte maléable qu'une personne, avec suffisament d'expérience et de volonté, pouvait modifier à sa guise.
Soit les sorciers étaient vraiment doués, soit Dieu était un petit salaud qui s'éclatait sur son nuage, là-haut, comme un gamin qui écrase une fourmilière.

Mortimer tapa trois coups secs sur la table miteuse qui rendit un son lugubre.

"Tiens donc! Ce cher monsieur Drekkar. Quelle coïncidence, n'est-ce pas! Si ça ne vous dérange pas, venez donc vous asseoir à ma table, histoire de parler de la pluie et du beau temps, entre autre."

Il se retourna et lui lança un sourire franc, avant de foudroyer le barman et les autres hommes du regard. S'il avait pu jouer à Zeus, sans doute resterait-il par terre des petits tas de cendres.

Lorsque la porte s’ouvrit dans ce claquement sourd, et que les personnes présentes dans le Black moon virent qui se tenait au pas de la porte, l’atmosphère se fit lourde. Comme un soir d’été sans vent, avec un je ne sais quoi qui vous parcours l’échine, un silence trop dure, trop complet.

Le silence se brisa, par la voix du jeune sorcier qui venait de rentrer quelques minutes avant.

"Tiens donc! Ce cher monsieur Drekkar. Quelle coïncidence, n'est-ce pas! Si ça ne vous dérange pas, venez donc vous asseoir à ma table, histoire de parler de la pluie et du beau temps, entre autre."

Si les quelques personnes n’avaient pour certains jamais vu Drekkar, à présent tout le monde voyait à quoi il ressemblait. Le chef des Spirites nouvellement arrivé au pouvoir, donné par le vieux Sorcier et à présent ermite.

Tout le monde regardait les deux hommes, toute l’attention était fixée sur eux deux. Le silence retomba, de tout son poids, sur les épaules des convives.

Lorsque Drekkar entendit son nom pour la première fois, il s'arrêta et se retourna stupéfait. Que faisait un Spirite assis à cette table ? N'avait-il pas sentit toute cette aura nauséabonde que les Diables aimaient tant alimenter? Il regarda alors Mortimer dans les yeux, un regard à anticiper comme un avertissement sérieux. Mais c'est en se dirigeant vers Mortimer pour lui en avertir qu'il sentit les autres regards se porter à son dos et découvrir à nu un sentiment d'hésitation auquel Drekkar n'était pas habitué de ressentir. Ce manque de sang froid était une insulte à son rang, un coup de poignard glacé à son orgeuil bourgeois. Il pencha la tête en guise de reprise de la maîtrise de lui-même et se dirigea directement vers le barman.

"Je n'ai pas l'intention de tenir conversation avec vous monsieur. Vous savez tout comme moi que la raison qui m'amène ici est plus importante encore que le principe qui nous éloigne et nous gardes à distance. Je ne veux qu'un simple entretient avec "la jeune fille" en privé, moi et mon ami partirons ensuite et vous laisserons à vos affaire comme si notre présence n'aura été qu'un bref malentendu." Dit-il alors. Ce retournant ensuite vers Mortimer.
" Quant à vous Ordog, je vous conseil de vous tenir prêt de la porte de sortie, cet endroit est loin d'être ce que vous pouvez penser."

Mortimer hocha la tête, et fit en sorte de fluidifier ses globules rouges; ainsi, ils circulaient plus vite dans les vaisseaux sanguins, donnant plus d'oxygène aux muscles sans toutefois abîmer veines et artère, ni demander trop d'effort au coeur. Un picotement léger lui parcourut tout le corps. Il inspira légèrement et sentit une masse d'oxygène qui déferlait en lui; il en eut presque le souffle coupé.
Heureusement, personne n'avait vraiment pu voir cette scène, étant donné que Mortimer tournait le dos à l'assemblée.

Toutefois, quelque chose lui avait mis la puce à l'oreille: même face au spectre, Drekkar avait gardé tout son sang froid. Mais ici... Non pas qu'il doutait de lui, mais cet homme semblait être moins serein que la première fois qu'ils s'étaient rencontrés.
Mais était-ce vraiment la cas? Drekkar devait cacher son jeu à merveille, vu qu'il était le spirite le plus haut placé de la ville.

"Ah... Oui, j'avais remarqué l'inimitié de la faune locale. Toutefois, je ne veux pas jouer au gosse puéril, mais j'ai été informé de la même chose que vous. Alors, peut-être n'ai-je pas les aptitudes requises pour rester là, peut-être que ces hommes vont me mettre le pied au cul, mais voyez-vous, j'espère bien avoir une part du gâteau, si minuscule soit-elle. Vous comprendrez, n'est-ce pas?"

Lentement, imperceptiblement, il saisit son couteau.

"Combien t’a donné de frics aux Gardiens ? Hein le riche… Nous on sait ce que t’as fais, et oser venir la est pour nous narguer ? Mais tu croyais quoi ? Qu’on va t’aider en quoi que ce soit ? A nous jeter a la gueule que t’es un spirite ? Toi et ton pote je crois qu’vous allez…" Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une déflagration retentit dans toute la pièce. Explosant littéralement le barman, la puissance fit basculer tout le monde dans la pièce.

[Drekkar et Mortimer : Vous êtes allongé sur le sol parmi les débris de bois et de chaire, quelque peu déstabilisés, vous n entendez qu’un sifflement aigu pendant un moment : choc de la déflagration.]


Il n’existe plus de bar, une odeur de sang polluait la pièce, les débris de bois étaient dispersés un peu partout. La plupart des gens soit sonné soit simplement mort gisait sur le sol. Le grand colosse se releva durement, s’extirpant de dessous la table qui était tombée sur lui. Ses yeux reflétaient de la peur. Sans prendre le temps de quoi que ce soit d’autre il se jeta à travers la fenêtre. Il voulait disparaître de ce qui avait produit ce cataclysme…

Mortimer sentit un sifflement atroce qui lui villait le crâne. Tout s'était passé comme dans un rêve, dans un film au ralenti. D'abord le barman qui pique sa crise de nerfs, ensuite la déflagration. Une explosion de puissance qui détruit tout sur son passage.
Mortimer ne comprenait pas encore la chance qu'il avait d'être encore en vie. Les yeux entrouverts, il aperçut quelque chose de légèrement rose, couvert de poils carbonisés. Réprimant un haut-le-coeur et se leva tant bien que mal.
Debout, c'était pire qu'allongé: non seulment il sentait qu'il allait retomber, mais il pouvait voir tout l'empleur du carnage. Il se précipita sur Drekkar.

"Hé!!! Vous allez bien???"

Il le saisit par le col et le releva brutalement.

"Désolé du... protocole, mais là, j'en... ai rien à foutre!"

Mortimer avait du mal à parler, l'explosion lui avait coupé le souffle.
Puis il vit que la "jeune fille" s'était relevé d'entre les décombres. L'homme en question semblait terrifié. Il cherchait à s'enfuir, aussi il sauta par la fenêtre. Mortimer regarda la scène sans vraiment comprendre. Puis il comprit et lâcha Drekkar.

"Vous... je... chercher..."

Il s'élança, trébuchant, manquant de tomber par terre, vers la sortie: la porte était à moitié défoncée. Mortimer manqua de foncer dedans, sans pouvoir s'arrêter, mais, heureusement pour lui, elle tomba en miettes au moment du choc.
Dehors, l'air glacé lui donna un bon coup de fouet qui le réveilla en partie.
Il aperçut une silhouette qui courait un peu plus loin; une silhouette gigantesque, celle de la "jeune fille".

"Hé!"

Mortimer se mit à courir, s'enfonçant dans la profondeur de la nuit.

Drekkar n'avait pas vraiment eu le temps d'ouvrir les yeux qu'il sentit deux mains aggriper fermement son colet de manteau et le remettre tant bien que mal, sur ses deux jambes. La poussière était lourde et intense, heureusement aucune flamme ni même brûlure incomodait son corps. Toussant très fort, il n'entendit pas les deux hommes prendre leurs jambes à leur cou et partirs, le sifflement aux oreilles trop intense, il se dirigea vers sa voiture, toujours garée en face de ce qui restait du bar, moitié boitant, moitié étoudis.

Ses yeux s'ouvrient lorsqu'il apperçu les débris et les morceaux de vitres qui, sur l'impact, avait laissés de nombreuses égratignures et bosses dans la portière côté conducteur de sa vieille cadilllac noire 1955. Il ne pu s'empêcher de regarder légèrement vers le ciel en comprenant pourquoi les membres du conseil Spirites lui avait demandés s'il avait des assurance...

Mettant la clé dans le contact, les phares avant s'allumèrent et laissa entrevoir au fond de la ruelle une ombre noire en pleine course. De sa physionomie et ses grands cheveux noirs, nulle doute que c'était Mortimer en pleine poursuite après le seul survivant du bar, ce colosse que l'on surnommait "la jeune fille". Drekkar écrasa fortement l'accelerateur et fit crier comme un animal les seizes cylindres de son moteur à essence. Il allait les rattraper, et ça ne devrait pas être très long.

Mortimer sentit la lumière aveuglante des phares dans son dos, mais il ne s'en préoccupait pas le moins du monde. Ses yeux étaient rivés dans l'immensité céleste, fixant cette explosion gigantesque.
C'était comme si quelque chose d'énorme avait explosé... Non, pas vraiment... C'était comme si une chose alors invisible avait implosé, comme si trois énergies contenues dedans l'avait fait exploser de l'intérieur.

Si Mortimer avait été une personne normale, il aurait d'abord pensé à un ballon sonde qui aurait eu un problème. Mais il n'était pas comme les autres. Le pire, c'est qu'au fond de lui, il savait ce que c'était. De la magie, oui.
Mais n'importe quelle personne sensée aurait compris que l'événement en question n'était pas habituel. Parce que trois énergies s'étaient séparées, avaient jailli de l'explosion pour allait s'écraser beaucoup plus loin.

Pendant quelques secondes, Mortimer pensa à courir vers le point de chute, mais il se ravisa aussitôt: c'était peine perdue.
Il jeta un coup d'oeil à la "jeune fille": l'homme en question était toujours étendu par terre, immobile. Mortimer s'approcha de lui lentement, très lentement, tremblotant encore, les yeux scotchés dans la nuit étoilé où l'explosion finissait de se disséminer sur fond noir.

Tout proche de l'homme, il hésita. Que devait-il faire? Fouiller cette personne, pour lui reprendre la boîte dont l'esprit lui avait parlé? Le laisser ainsi, à moitié mort, peut-être même déjà dans l'autre monde? Le soulever et lui donner une bonne baffe pour le faire parler?
Il se contenta de la tâter du pied.

*Mort?*

En attendant une réaction, Mortimer leva les yeux au ciel.

*Je crois que pour cette boîte, c'est fini... L'esprit à dit qu'elle serait bientôt perdue... Alors c'est ça: cette explosion, c'était la boîte? La boîte qui aurait explosé, libérant ces trois choses? Une pour les spirites, une pour les élémentalistes et une pour les diables? Peut-être... Peut-être...*

Mortimer eut un frisson désagréable.

Drekkar leva les yeux aux ciels, ce spectacle à saveur apocaliptique donnait tout une impression cauchemardesque d'un feu d'artifice géant. Du coin de l'oeil, il apperçu devant ses phares une ombre recroquevilliée. Mortimer semblait penché vers cet homme, mais la voiture arrivait à pleine vitesse et le moment d'impact était imminent. Drekkar donna un coup de volant rapide et instinctif vers la droite, tout en écrasant le frein de tout son poid. Les roues commencèrent à crier, la voiture perdit contrôle dans son changement soudain de direction, et le derrière de la voiture rejoingnit rapidement le devant dans un tête-à-queue. L'aile gauche arrière de la voiture frôla les deux hommes rassemblés et finalement finie, du côté conducteur toujours, à heurter la chaîne de trottoir dans un bruit sourd étouffé par les nombreux sacs de vidandes présents au point d'impact. Drekkar mit alors aussitôt la voiture sur marche arrière, se repositionna sur la rue, et retourna au côté de "la jeune fille" et de Mortimer.

"Est-il mort ?" Demanda Drekkar, mais Mortimer ne semblait pas avoir compris la question. Laissant la clé dans le contact, Drekkar sortit de sa voiture et se dirigea vers les deux hommes.
"Nous allons le mettre dans le coffre. Il en sait probablement beaucoup plus que nous sur cet obscur évènement. Le pire qu'il puisse nous arrivés serait qu'il soit mort. Si cet option se révèle véridique, nous éliminons un futur infiormateur de notre présence ici, ce qui nous offrirait un petit répit ou encore une totale innocence dans ce qui viens de ce produire. Resaisissez-vous Mortimer et aider moi à le lever."

Drekkar ferma ensuite la valise de la voiture d'un claquement sourd. Un plan plutôt makiavelique se dessainait tranquilement dans sa tête, mais les informations et la sécurité des gens de la ville, surtout de ses collègues Spirites, était primordiale. Rendu derrière son volant, Drekkar s'etira enfin le bras vers l'autre porte et la deverrouilla.

"Montez" lui dit-il.

[Drekkar et Mortimer retournent vers le Manoir]

Mortimer secoua la tête pour se réveiller définitivement. Mais il avait toujours l'air songeur. Il se baissa, ramassa la "jeune fille" et aida Drekkar à mettre l'homme encore inconscient dans le coffre.
Les claquements de portières semblaient extrêmement lointains, Mortimer vivait comme dans un rêve, au ralenti.

Une fois dans la voiture, il boucla sa ceinture et ferma les yeux.

*Bon, hé bien, je suis parti pour une superbe nuit blanche avec un chef spirite que je connais à peine, pour pas dire pas du tout. Avec ça on a un gars bizarre dans le coffre, un bar qui a explosé et une supernova dans le ciel. Manquerait plus que gagner au loto...*

[info rp : l'homme est mort]

Un silence lugubre rôdait dans la voiture, annonciateur d'un lent retour annalysant attentivement la situation plutôt complexe qui se présentait devant les deux jeunes hommes. De plus, Drekkar n'avait pas avertit Mortimer qu'en plaçant l'homme dans sa valise, il n'avait pas sentit le poul de ses points de prises, encore moins apperçu un souffle émanant de ses poumons. L'homme était définitevement mort.

"Mortimer, je crois que la situation c'est quelque peu envenimée. L'homme dans la valise est mort, je ne voulais pas vous l'apprendre avant de vous avoir à mes côtés, ne sachant pas quelle réaction vous pouviez effectuée." Dit-il d'un timbre de voix rassurant. D'ailleurs, Drekkar s'avait très bien qu'il était de son devoir d'avertir les Spirites des dangers imminents qu'ils seraient maintenant confrontés, tout en tentant d'apaiser la situation d'un calme exemplaire. Le premier défi réel de sa carrière comme leader de la caste spirituelle était finalement arrivé et aucun bénéfice n'était à tirer d'un situation contrôlée par le stress et la débandade.

"Les prochains jours risques d'être cruciaux pour nous, car non seulement ces évènements paradoxaux sont venues assombrirs le ciel d'une lumière étrange, mais de plus nous sommes les seuls survivants de l'explosion d'une forteresse diables." Il avala un peu de salive, comme si ce qu'il allait dire à Mortimer était plus qu'appeurant pour Drekkar. Il continuait à regarder la route sans détourner le regard, plongeant au plus profond de son âme les informations mises à nu dans une voiture spacieuse, dont seulement le roulement du moteur venait mettre un peu d'ambiance.

"Tu n'aurais pas dut te présenter au BlackMoon se soir, non pas que je discrédite ton courage et ton engagement, mais cet endroit aurais probablement été le dernier que tu aurais à jamais vu dans un passé pas si lointain." Il avala de nouveau. "Tu sais, je n'ai pas connu la guerre entre les trois castes à Cloverdale, j'ai seulement entendu de brefs et courts annecdotes par les quelques membres du conseil Spirites assez courageux ou innocents pour en oublier les nombreuses blessures qui seront à jamais ouvertes dans leurs esprits. À vrai dire, je crois qu'aucun des trois chefs de caste ne l'ont connus. Si durant de très long moments, les spirites eurent la réputation d'être une caste refermée sur elle même, à saveur neutre, exerçant une compétence sur l'univers du spiritisme et de la mort, il en est maintenant tout autrement. Les raisons de la guerres avec les diables ne sont pas très claires, mais plusieurs d'entre nous sont morts dans des circonstances attroces. Une haine mutuelle existe incontestablement entre nous et eux, ce n'est malheureusement pas la paix et le statu quo qui ne l'empêchera. Il faut donc bien comprendre que pour éviter des actes solitaires pouvant eventuellement dégénerer, il était sous-entendu que les Spirites se tiendraient loin des bastions Diables; ils étaient supposés faire de même." Drekkar s'arrêta et regarda tranquilement Mortimer qui semblait comprendre peu à peu les dangers qu'il avait encouru.

"Je ne te demande rien qui nécessite de la couardise de ta part, à partir de maintenant, sauf si état contraire, les Spirites devront se considérés comme étant au bord de l'état de guerre. Vous devrez changer un peu vos habitude de vie, être plus prudent et garder contact entre vous. Peut-être que cela solidifiera les liens qui nous unis. Bien que je l'espère, vous ne devrez alors faire confiance qu'à vous. Je préparerai un petit mot pour en informer les autres. Crois-moi Mortimer, je veux à tout prix éviter un conflit ouvert avec cette canaille de Diables."

Mortimer avait gardé le silence. Une fois que Drekkar eut fini son long monologue, Mortimer resta bloqué dans son mutisme. Drekkar ne semblait pas trop vouloir l'en sortir, et ce flot de paroles était assez abrutissant, surtout pour quelqu'un qui vient de vivre en quelques dizaines de minutes une suites d'événements marquants.
En fait, Mortimer réfléchissait. Son esprit marchait à toute allure.

*Pour qu'il me tutoie, c'est qu'il y a anguille sous roche, ou alors qu'il me prend pour un petit joueur. À cause de ce foutu amour propre, je préférerais que ce soit la première solution, mais, à en croire ma conscience, j'opterais pour la deuxième. Les diables ne s'attaquent pas aux nouveaux, non?
Espérons qu'il y ait des deux, ça serait un équilibre parfait...*

Mortimer resta muet encore quelques minutes; il préparait ses réponses, mais il ne savait pas par quoi commencer.

"Ecoutez, Drekkar: comme vous avez pu le constater, je suis nouveau dans le métier. C'est par la force des choses que la face cachée que Cloverdal m'est apparue, et je puis vous jurer qu'à cet instant précis, je préférais ne pas avoir pris connaissance de mon don, ni de tout ce qui en découle..."

"Néanmoins, j'étais entrain de me remettre de mes émotions, avec en prime votre tête-à-tête avec cet esprit dans la bibliothèques et quelques petits tracas personnels, et voilà qu'un esprit vient à moi et m'annonce que quelque chose d'important se trouve dans un bar paumé dans les bas-fonds de notre jolie petite ville."

"Ce genre de chose n'arrive pas à grand monde, je suppose. Ou alors, à beaucoup de personnes, et c'en serait plus effrayant. Je ne me prends pas pour un messie, ou quelque chose de ce genre, le type qui va sauver le monde, mais plutôt comme un homme qui se trouvait au bon endroit au bon moment, avec la tête assez embrouillé pour cette connerie vienne me réveiller."

"Je suis assez fier de moi d'être allé au black moon, non pas pour courir comme un dératé après un géant qui survit à une fantastique explosion, mais parce que cette nuit a été lourde de révélations."

Il garda le silence pendant quelques secondes.

"Avant, je pensais que l'isolement rimait avec la sécurité. Mais après ces événements, je vais plutôt opter pour l'union fait la force; c'est plus rassurant.
De plus, j'aimerais que vous me déposiez le plus rapidement possible. Ce n'est pas que je n'aime pas votre compagnie, mais j'ai encore des choses à faire, des choses personnelles. Et j'aimerais un peu me reposer."

Mortimer attendit la réaction de Drekkar.

Aux premiers mots que Mortimer répondit, Drekkar sortit de ce petit "laissez aller" intime pour reprendre ce sang froid qui le caractérisait depuis sa tendre enfance. Il écoutait Mortimer attentivement, inquiet et interresser du même coup quant aux émotions et gestes que pouvait porter un de ses collègues. Il hocha la tête à la fin de la réponse et se rangea au bord de la route, tout prêt de la gallerie d'art, le Sérano.

"Comme je vous ai dit, Mortimer, je n'ai nullement interprêté votre présence, se soir au bar, comme un acte d'héroïsme inutile. Vous avez vraisemblablement eu vos raisons, à même titre que les miennes, pour vous y présenter, mais dite vous bien que ce qui vous a insisté à y aller ne recherchait pas votre bien. Cet esprit était bien celui de Gregor, le même qui nous était apparu dans la bibliothèque, n'est-ce-pas ?"

Mortimer hocha respectivement la tête.

"Tenez-vous comme avertit que cet esprit est loin d'être comme les autres. S'il vous réapparaît de nouveau, soyez extrêmement prudent avec lui, car tout comme les gens de se soir, il n'aime pas du tout les gens comme vous et moi. Heureusement, il ne peut que faire confiance à des Spirites comme nous, car de notre pouvoir, nous sommes les seuls à pouvoir réaliser pleinement ses paroles et voeux éternels."

"Vous irez voir à la salle, seul je vous pris, derrière la bibliothèque de Cloverdale. J'irai moi-même y déposé quelque mots quant à une éventuelle assemblée. Normalement, je tiens à ce que les gens soient accompagnés pour leur premier passage à la salle, mais je suis sûr que vous y arriverez sans problème."

Drekkar sourit alors légèrement à la manière aristocrate, ce petit sourire beaucoup plus comme une marque de respect et de charisme appaisant, que d'un signe de gaïeté accentué. Il souhaita une belle nuit à Mortimer et le laissa au bord de la route, d'où la voiture s'éloigna avec un vieu roulement de moteur propre à ces vieilles automobiles.

[Drekkar se dirigea immédiatement vers le QG des Gardiens]

Mortimer, après avoir remercié Drekkar, sortit de la voiture et la regarda s'éloigner dans la nuit. Il se tenait là, coi, imbécile, seul au milieu des ténèbres. Il mit un temps avant de constater qu'il était tard, du moins pour quelqu'un qui vient de vivre une soirée comme celle là!
Secouant la tête, il se dirigea vers le Sérano, prit ses clefs et ouvrit une petite porte que peu connaissaient. Seuls quelques artistes, mécènes et concierges avaient entendu parler de cette porte.
Généralement, elle servait d'échappatoire aux artistes dont les expositions ne plaisaient pas, et dieu sait qu'il y en avait!
On pouvait donc sortir de la gallerie sans être vu.

Mortimer frissonna pour une énième fois. Mais ce n'était pas le froid de la nuit. C'était sa dernière réflexion. On pouvait sortir sans être vu du Sérano.

*Sortir, oui, mais entrer, aussi...*

Heureusement, c'"tait bien lui qui avait ouvert la porte, elle était fermée avant qu'il n'arrive, et aucun rai de lumière, aucun bruits ne s'échappait de l'immense bâtiment.

*Mais! au fait... Comment...*

On n'entendait plus la voiture de Drekkar, elle était déjà loin.

*Comment a-t-il su que j'habitais ici?*

Souriant au ciel:

*J'ai encore beaucoup à apprendre...*